Test jeu vidéo : Assassin’s Creed Odyssey

Assassin’s Creed Odyssey
Plateformes : PC ; PS4 ; X-Box One
Prix du jeu : 70 €
Editeur : Ubisoft
Langues disponibles : Multilingue
PEGI : 18+ (aucune image violente ou explicite dans le test ci-dessous)

Assassin’s Creed est une série mythique de l’éditeur français Ubisoft et revenir sur l’intégralité de l’évolution de la saga serait un travail digne d’un long article sur le sujet. Mais aujourd’hui je vais exclusivement me consacrer au dernier épisode à savoir : Assassin’s Creed Odyssey.

Il me semble nécessaire, avant d’aller plus loin, de rappeler qu’Assassin’s Creed Odyssey se destine à un public adulte, de part la violence intrinsèque à la vie de mercenaire que le jeu nous fait vivre, mais aussi à cause de quelques scènes explicites de relations entre personnages (sans toutefois montrer autre chose que des caresses ou baisers). D’ailleurs il est à noter l’ouverture d’esprit d’Ubisoft qui propose de jouer un personnage masculin ou féminin au début de l’aventure [un descendant de Léonidas Alexios, ou une descendante du nom de Kassandra] et que ce personnage peut avoir des relations hétérosexuelles, homosexuelles, bisexuelles, ou aucune relation d’ordre intime.

Assassin’s Creed Odyssey nous entraîne dans la Grèce antique, en pleine guerre entre Spartes et Athènes, un des conflits générateur de nombreuses histoires et légendes. Bien sûr, il faut peut-être le rappeler, même si le jeu se place dans un cadre historique réel et s’approprie de nombreux éléments liés à l’époque concernée, il prend de nombreuses libertés avec l’Histoire et fait cohabiter de célèbres personnages qui ne se sont pas connus en réalité. Pourtant, cela reste un voyage très crédible dans la Grèce d’autrefois avec la reconstitution de monuments antiques : la statue de Zeus d’Olympe, l’acropole d’Athènes, le colosse de Rhodes… et bien d’autres. De plus c’est un véritable plaisir de voyager à travers les îles méditerranéennes aux paysages colorés et aux eaux claires.

Un jeu où il fait bon se perdre à explorer de magnifiques paysages.

Mais outre cet aspect exploration, ce qui m’a le plus réconcilié avec cette série qui me lassait de plus en plus, épisode après épisode, c’est d’avoir fait un grand virage en termes de mécaniques et d’immersion narrative. Ainsi le jeu est devenu un véritable RPG (Role Playing Game) dans lequel votre personnage débloque des pouvoirs dignes d’un héros grec, ou d’une héroïne grecque d’ailleurs, tels qu’on peut les imaginer dans les légendes. Mais le titre propose aussi une immersion dans l’histoire encore plus forte qu’avant et permet au joueur ou à la joueuse de faire de véritables choix. Ces choix peuvent influencer la trame principale de l’aventure ou bien des éléments plus secondaires, auxquels on peut bien sûr accorder une grande importance en fonction de ce que l’on recherche dans un jeu vidéo. Et c’est vraiment là où Assassin’s Creed retrouve un grand intérêt en proposant une grande liberté dans l’exploration du monde, complètement couplée à une liberté dans l’histoire que l’on souhaite racontée avec son avatar virtuel. Une très belle réussite pour le coup et de très nombreuses heures de jeu en perspective si vous accrochez à ce genre.