Test jeu vidéo : Steamworld Quest

Steamworld Quest
Plateformes : Nintendo Switch
Prix du jeu : 25 €
Editeur : Thunderful
Langues disponibles : Français, Allemand, Italien, Espagnol, Russe, Anglais, Japonais
PEGI : 12+

Steamworld Quest : Hand of Gilgamech (jeu de mot entre Gilgamesh, célèbre roi de Mésopotamie, et Mecha, terme de science-fiction qui désigne tout ce qui se rapporte aux robots et autres constructions mécaniques) est un tactical RPG avec une mécanique de deck-building. Et là, si vous n’êtes pas familier avec les termes qui viennent juste d’être employés, vous avez peut-être l’impression que je parle une autre langue, comme nos héros robotiques que nous incarnons dans le jeu et qui ont une langue bien à eux, mais heureusement il y a les sous-titres. Et je vais faire de même pour les trois termes employés plus haut :

  • RPG, ou Role Playing Game, désigne des jeux dans lesquels l’histoire s’attarde sur un ou plusieurs personnages qui vont évoluer aussi bien de manière narrative que de manière mécanique.
  • Le terme tactical lui définit des jeux où la stratégie (ou tactique) va prendre une place essentielle. La grande majorité du temps les tactical-RPG se déroule en tour par tour, un système qui permet d’effectuer les actions les unes après les autres, laissant un temps de réflexion au joueur ou à la joueuse.
  • Deck-building lui est un terme qui provient plutôt des jeux de société en général et qui induit le fait de constituer soi-même un ensemble de cartes avec des pouvoirs différents qui, une fois piochées, vont permettre de réaliser différentes actions.
Dans le jeu on dirige une bande de trois héros mécaniques

Pour en revenir au jeu proprement dit, vous dirigez une bande comportant jusqu’à trois être robotiques dans un univers à mi-chemin entre le médiéval-fantastique et le steampunk. C’est d’ailleurs dans le monde de Steamworld que l’aventure se déroule, une sorte de post-apocalyptique où les robots forment désormais la seule civilisation encore debout. Un monde qu’on peut retrouver à travers d’autres titres comme Steamworld Dig 1 et 2, ou encore Steamworld Heist.

Une des caractéristiques des titres de la série est d’être humoristique avec des héros qui tiennent parfois plus de l’anti-héros. C’est aussi un univers assez coloré qui ressemble par bien des aspects à un dessin animé. D’ailleurs pour celles et ceux qui s’inquiètent du PEGI 12 lié au jeu sachez qu’il tient plus de la mécanique parfois complexe du titre, que des images proposées par le jeu qui ne comportent aucune violence. D’ailleurs les effets où le personnage “saigne” sont remplacés par des fuites d’huile et à la mort des adversaires ils deviennent juste des tas de boulons et de rouages.

Steamworld Quest vous entraîne dans une histoire se partageant en une vingtaine de chapitres. Une histoire assez agréable à suivre et plutôt amusante. La véritable richesse du titre résidant dans sa partie tactique, où la personne devant son petit écran (ou devant la télé, mais franchement c’est un jeu taillé pour jouer en mode portable) va déterminer les équipements et les cartes du deck de chacun de ses héros. Chaque héros possède des cartes avec des pouvoirs relativement assimilable à un archétype : combattant de corps à corps, soigneur, lanceuse de sorts, duelliste… Mais, il faut surtout choisir les quelques cartes qu’on va sélectionner pour chaque héros. Ensuite, en combat, les cartes sont toutes mélangées ensemble, et on va devoir, en fonction de sa pioche, choisir les actions du tour. L’ordre des cartes est d’une grande importance , de même que leurs coûts ou encore la possibilité de défausser une carte pour en piocher une autre. Bref la tactique est là.

Steamworld Heist est un RPG fort agréable, dans lequel la constitution de son équipe, les pouvoirs qu’on attribue aux héros ainsi que les équipements vont énormément faire varier les stratégies possibles. Et en plus c’est drôle !

Les héros devant la marchande, une figure essentielle de la progression dans le jeu